dédié aux nouvelles victimes des Balkans
Pour bande seule
* 1999 *
Durée 10′ 30
Création salle Molière OARA à Bordeaux le 19 mai 1999
On sait l’importance de la répétition chez les artistes, on lui donne même des noms différents suivant la proximité de la « première ». On connaît aussi la force et la limite du procédé de répétition puisqu’il mène à l’obsession ; on sait aussi que c’est par la répétition que l’on découvre le fond des choses et le secret caché. Il y a aussi une dimension esthétique de la répétition, ne parle-t-on pas de musique répétitive ?
Redire, recommencer, aller rechercher, refaire … « Bis repetita placent » écrivait Horace dans l’Art poétique.
C’est encore la répétition inéluctable des événements, l’espèce de redite contre laquelle on ne peut rien.
Cette métaphore de la répétition m’est apparue évidente avec le cortège de souffrances auquel on assiste de nouveau dans les Balkans.